Qui es-tu, parle-nous de ton parcours ?
Je m’appelle Lisa Diraison, j’habite à Saint-Julien-en-Born et je travaille pour l’association La Smalah en tant que conseillère numérique sur les communes de Saint-Julien-en-Born et Mézos.
Titulaire d’un master MEEF afin de devenir professeur d’éducation physique et sportive, j’ai finalement souhaité changer de voie, et m’orienter vers un métier autour du numérique. Pour cela, j’ai suivi une formation de six mois proposée par l’association la Smalah, accompagnée d’un stage dans l’atelier de fabrication. Depuis j’y travaille et propose mes services en tant que Conseillère numérique France Services.
Parle-nous de ton lieu de travail …
La Smalah est une association citoyenne de développement local. Elle anime un café associatif ouvert toute l’année à Saint-Julien-en-Born, un atelier de fabrication hébergé par le Grenier de Mézos, et dispose d’un espace de formation également basé sur Saint-Julien-en-Born.
L’association vise à vivifier le tissu social, économique et culturel sur la commune de Saint-Julien-en-Born et ses alentours. Elle a pour ambition de soutenir, créer, se faire le porte-voix de projets initiés ou plébiscités par les habitants et le collectif de bénévoles.
Les projets peuvent être de toute nature : médiatique, artistique, sportive, culturelle, écologique, environnementale, éducative, caritative, solidaire, sociale, etc.
Où exerces-tu tes missions ?
J’interviens sur deux des trois lieux de l’association :
Tout d’abord au sein de La Grange, un café associatif situé sur la commune de Saint-Julien-en-Born. C’est un lieu de rencontres, de présentations en public, où l’on se retrouve pour des moments de convivialité et de détente. Il est également possible de s’y restaurer lors de concerts ou même lors de soirées jeux de société, etc.
Ensuite au sein de L’Atelier, situé dans le bâtiment de la recyclerie du Grenier de Mézos.
Il s’agit d’un atelier de fabrication collaboratif œuvrant pour le réemploi par l’utilisation de matières mises au rebut. Équipé en machines-outils traditionnelles et numériques (découpe laser, imprimante 3D, etc.), cet atelier est le plateau technique de notre formation.
Concrètement, quelles sont tes missions ?
Concernant le site de La Grange, mes missions principales consistent à aider les personnes à se familiariser avec un ordinateur, une tablette, un téléphone, leur faire découvrir internet dans sa globalité, les former sur certains logiciels et sites de création et enfin répondre à des demandes bien précises selon les besoins de chacun. Mes missions consistent surtout à résoudre des problèmes techniques en tout genre. Pour les cas un peu plus spécifiques qui dépassent mes compétences, je renvoie les usagers vers la Maison France services basée à Saint-Julien-en-Born. Les permanences que je propose sont souvent individuelles.
En ce qui concerne l’Atelier, je m’occupe principalement des machines à commandes numériques : une découpe laser ainsi qu’une imprimante 3D. Ma mission est donc d’apprendre aux usagers à les utiliser, à créer des fichiers et à se former sur les différents logiciels. Le but est de démocratiser ces machines qui sont onéreuses et donc peu connues du public. Les permanences se font sur rendez-vous. Grâce à une adhésion de 12€ par an, les usagers peuvent disposer de l’ensemble du matériel sur place. Lors d’une première séance je leur explique les différentes fonctionnalités, et les fois d’après, j’interviens seulement en soutien. Le but est que les adhérents deviennent totalement autonomes sur ce type de machines.
Auprès de quel public interviens-tu ?
Il n’y a pas de profil type. Il y a des hommes, des femmes, des particuliers, des commerçants, des entrepreneurs, des associations, des écoles primaires, des centres de loisirs, etc. L’association est ouverte à tout le monde, pas seulement aux habitants de la commune.
De quel matériel disposes-tu au quotidien ?
Je dispose d’ordinateurs, de tablettes, de téléphones, d’une découpe laser, d’une imprimante 3D, etc.
Quel est le ressenti des usagers ?
En général, les gens sont satisfaits et soulagés quand ils repartent de l’association. Ils se sentent en confiance, ont l’impression d’avoir été écoutés et compris. Le fait qu’ils arrivent avec un problème et qu’ils repartent avec une solution est quelque chose de très réconfortant pour eux, surtout en termes de charge mentale. Et pour nous, le pari est gagné !
Quel est ton ressenti sur ton poste, sur les publics rencontrés ?
C’est un poste très enrichissant qui me permet de développer chaque jour de nouvelles compétences. Le fait d’être dans un cadre associatif est d’autant plus plaisant, il y a beaucoup d’entraide et de solidarité entre nous. De plus, je retrouve le côté pédagogique que j’aurais dû avoir avec le métier de professeur. Cela me donne la satisfaction de ne pas avoir tiré un trait définitif sur ce pan de ma vie.
Comment fais-tu pour rentrer en contact avec les usagers ?
Ce sont les usagers qui prennent directement contact avec l’association, via la communication faite sur les réseaux sociaux, mais surtout le bouche-à-oreille. De plus, l’adhésion au sein de la Grange se fait en venant simplement boire un café. L’association compte aujourd’hui plus de 1000 adhérents.
Quels sont tes projets dans un avenir proche ?
Je souhaiterais que l’association puisse acquérir de nouvelles machines à commandes numériques pour proposer toujours plus de nouveautés, développer mes aptitudes et être encore plus performante auprès des adhérents.
Es-tu en contact avec d’autres conseillers numériques landais ?
Oui je suis en collaboration étroite avec certains conseillers pour des projets en lien avec l’association. Pour les autres, nous nous retrouvons lors des réunions entre Conseillers numériques France Services.